Quelle est la différence entre l’épuisement et le burn-out ?

différence entre épuisement et burn out

Environ quelques mètres avant le mur !

J’ai choisi de répondre aujourd’hui une question que l’on m’a de nombreuses fois posée : « quelle est la différence entre l’épuisement et le burn-out ? ». Parce que l’épuisement mène au burn-out si on n’y prête pas attention et parce que derrière ce terme que l’on a tendance aujourd’hui à mettre un peu à toutes les sauces, se cache une réelle souffrance pour celui qui le vit, ainsi que des symptômes concrets qui ne doivent pas être minimisés.

différence entre l'épuisement et le burn-out

J’entends énormément parler de burn-out depuis quelques années. De plus en plus en réalité. Mes patients viennent parfois me voir pour que je les aide à se relever de cet état d’épuisement avancé, mais aussi pour que je les aide à comprendre pourquoi ils font parfois face à une totale incompréhension de la part de leur entourage qui ne comprend pas quelle est la différence entre l’épuisement et le burn-out. Alors qu’il est déjà compliqué de composer avec ce corps qui n’en fait qu’à sa tête et à cette tête qui ne veut rien savoir, ils doivent en plus gérer des remarques telles que : « Allez, il ne faut pas se laisser aller, il faut se bouger si tu veux avancer dans la vie ! », « Tu n’en as pas marre de dormir tout le temps ? Tu ne fais que ça, « te reposer » ! », « Tu me dis que tu es épuisée et pourtant tu fais du sport. Tu n’as pas l’impression que c’est un peu contradictoire ? »

Voici donc quelques informations sur les différences qui existent entre l’épuisement et le burn-out.

Quelle est la différence entre l’épuisement et le burn-out ?

Un peu comme la différence qui existe entre une foulure et une grosse entorse avec déchirure ligamentaire, celle qui existe entre l’épuisement et le burn-out est une question de gravité d’un même état. Le burn-out étant le dernier stade d’un état d’épuisement qui s’est répété et aggravé au fil du temps. Celui où le corps lâche après une longue période de résistance et de fragilisation.

s'épuiser à force de ne pas s'écouter

La plupart du temps, nous savons intuitivement lorsque nous sommes fatigués. Nous savons aussi quand nous ne tenons pas compte de notre état de fatigue pour fournir toujours plus, toujours mieux, sans écouter notre corps ou notre esprit qui nous disent qu’il serait bien plus raisonnable de nous arrêter… ici … maintenant pour prendre soin de nous.

S'arrêter avant le burn-out

Les symptômes de l’épuisement

  • Vous éprouvez des difficultés de plus en plus grandes à réfléchir et à vous concentrer, même sur des choses simples. Exemple : « qu’elle est la prochaine tâche que je dois faire ? ».
  • Vous commencez à être beaucoup plus rapidement agacé par toute une série de choses qui ne vous touchaient pas avant. Exemple : les aboiements du chien du voisin, votre enfant qui parle un peu trop fort, cette personne qui n’avance pas assez vite sur la route…
  • Vous éprouvez des difficultés de concentration et vous avez du mal à fixer votre attention. Exemple : vous décrochez de plus en plus en réunion, votre mari vous pose une question à propos d’un sujet dont il vous a parlé il y a seulement quelques heures et vous n’en avez aucun souvenir, vous vous retrouvez dans la cuisine sans savoir ce que vous étiez venu y faire…
  • Chaque tâche, chaque événement, chaque rencontre vous demande de plus en plus d’énergie et la vie vous semble n’être qu’une lutte permanente

La vie est un combat permanent

  • Vous constatez que les activités qui vous faisaient plaisir avant vous laissent aujourd’hui indifférentes (anhédonie). Exemple : ces diners entre amis dont vous vous réjouissiez vous ennuient ou ne suscitent aucun intérêt, faire du sport ne vous anime plus, découvrir de nouvelles choses ne provoque aucune réaction en vous lors que vous adoriez ça avant.
  • Vous éprouvez  en permanence une grande fatigue physique et mentale. Exemple : vous vous levez fatigué, vous vous couchez fatigué, mais durant la journée, votre activité professionnelle masque cet état, de même que le café ou le Redbull que vous prenez pour tenir le coup.
  • Vous avez parfois l’impression que votre cerveau « surchauffe » ou que votre tête est physiquement plus chaude que d’habitude. A d’autres moment vous avez la sensation d’avoir la tête « comme un sceau » ou bien qu’elle est « sur le point d’exploser ».
  • Vous n’avez plus le même rapport qu’avant avec la nourriture. Exemple : Vous mangez plus qu’avant pour vous donner un peu d’énergie ou de moins en moins parce que vous n’avez pas très envie de manger ou que vous n’avez pas le temps de le faire. 
  • Vous éprouvez des difficultés à supporter le bruit ou les sollicitations sonores diverses. Exemple : tous les bruits vous semblent assourdissants, comme s’ils étaient amplifiés, les moindres petits bruits prennent toute la place dans votre esprit et vous les vivez comme une agression (bruits de la ville, tic-tac d’une montre, ces ados que vous croisez et qui parlent fort, …)
  • Vous êtes victime de pensées ruminatives ou de pensées qui « bouclent » sur un sujet en particulier. Exemple : demain je dois travailler sur .., il faut que je termine ce dossier, ce projet doit comporter telle et telle composante, je dois écrire un article de blog avant la fin de la semaine …
  • Vous pouvez avoir une plus grande difficulté à contenir vos émotions (tristesse, colère … ). Exemple : vous vous énervez sans raisons ou vous vous mettez à pleurer sans pouvoir vous contrôler
  • Vous commencez à avoir des absences. Il vous manque des morceaux de vos journées dont vous ne parvenez plus à vous souvenir. Exemple : je me souviens que je suis parti du boulot, là je suis devant ma maison, mais je ne me souviens pas du tout du trajet que j’ai fait. On me pose une question mais j’ai décroché pendant la conversation à plusieurs reprises et je ne sais pas ce qui a été dit.
  • Vous commencez à douter de vous-même et votre estime de vous tend à baisser également.
  • Vous sentez que vous êtes fatigué, mais vous continuez quand même en ayant de plus en plus de mal à cerner où vous en êtes dans votre état de fatigue et de stress. Vous ne voyez plus clairement où sont vos limites, ni si vous les avez dépassées ou non.
  • Un sentiment de morosité vous envahit et votre monde intérieur tend à se teinter de gris.
  • Vous prenez moins soin de vous qu’avant. Exemple : vous remarquez que vous négligez un peu plus le soin que vous accordez à vos tenues, vous faites le strict minimum pour être présentable.

vous vous négligez de plus en plus

Même s’ils sont pénibles et handicapants, tous ces symptômes ne vous empêchent malheureusement pas de fonctionner. Et c’est ce qui fait que certains poussent la machine encore un peu plus loin … jusqu’à ce qu’elle lâche.


Les symptômes du burn-out

Souvent le burn-out est caractérisé par un début brutal. Une décompensation et un effondrement physique et psychique qui mène généralement la personne tout droit aux urgences.

le burn-out est un effondrement généralisé

Vous êtes au travail et d’un coup vous vous écroulez sur le sol, vous ne pouvez plus bouger. Même si vous y mettez toute votre volonté, impossible de déplacer même votre petit orteil.

Vous ne pouvez plus bouger même votre petit orteil

  • Vous éprouvez des difficultés de récupération malgré de nombreuses siestes, malgré de longues nuits. La qualité du sommeil n’est pas forcément bonne et parfois vous vous rendez compte que vous somnolez la nuit plus que vous ne dormez vraiment.
  • Vous souffrez d’insomnies de plus en plus fréquentes qui continuent à stresser et à affaiblir votre organisme. Vous récupérer de moins en moins efficacement lorsque vous dormez.
  • Vous avez l’impression de complètement fonctionner en pilote automatique ou en « mode zombie ».
  • La plupart des tâches simples de la vie quotidienne vous demandent une énergie colossale. Vous avez l’impression de vivre dans le corps d’une personne de 80 ans alors que vous n’en avez que 30. Exemple : vous lever, manger, vous habiller, vous brosser les dents, parler aux autres …
  • Dès que vous avez un peu d’énergie, elle « s’enfuit » aussitôt.  Votre autonomie est moins grande que celle de votre smartphone et se réduit à quelques heures par jour seulement. Après ce délais, vous êtes de nouveau épuisé et vous ressentez le besoin de vous reposer. Exemple : Après une heure de dîner avec des amis, vous n’en pouvez plus. Et même s’il n’est que 20h, votre impression à vous est qu’il est 4 heures du matin.
  • Vous ne contrôlez plus votre corps qui vous lâche à n’importe quel moment. Exemple : vous faites des malaises, vous avez des maux de tête incontrôlables, vos jambes vous lâchent, vous avez des troubles de la vue, vous bafouillez de plus en plus et ne trouvez plus vos mots, vos absences de plus en plus régulières vous rende dangereux au volant …
  • Vous concentrer sur une tâche simple est très compliqué voire impossible. Exemple : vous relisez 10 fois les 3 mêmes lignes d’un texte sans en comprendre le sens et sans vous souvenir de ce qui a été lu quelques minutes auparavant.
  • Votre mémoire à court terme, mais aussi à long terme vous font défaut. C’est le chaos dans votre tête et tout se mélange dans une grande soupe mentale dont il est compliqué de sortir quelque chose de précis et cohérent.
  • Vous ne parvenez plus à récupérer votre joie de vivre ou à vous relaxer même lors des activités récréatives. Exemple : sortie entre amis, vacances, loisirs ….
  • Vous ne parvenez plus à prendre de la distance avec ce qui vous préoccupe : votre travail, vos projets professionnels … et si vous êtes mère ou père au foyer : votre vie à la maison, la logistique, vos enfants …
  • Vous êtes coincés dans un désir de performance, voir de perfection des tâches dans lesquelles vous vous engagez et avez dû mal à lâcher ces tâches qui vous épuisent. Même si vous avez perdu en cours de route le sens de cette recherche de la perfection, vous vous y engagez à corps perdu.
  • Vous éprouvez des sentiments ambivalents face à ces tâches : elles vous intéressent, voir vous animent, mais en même temps, vous ne pouvez plus les voir et vous saturez complètement de travailler dessus.
  • Vous perdez de plus en plus de vue votre niveau de fatigue et votre état de tension interne parce qu’il vous est de plus en plus difficile de vous auto évaluer à ce niveau.
  • Vous éprouvez une sensation d’overdose de tout ce qui vous entoure et devenez hyper réactif à votre environnement. Exemple : Il vous arrive d’avoir des débordements violents avec vos enfants (cris, claques, brutalité …), avec vos collègues, votre entourage ou des personnes étrangères. Ces débordements sont souvent accompagnés de sentiments ambivalents envers ces personnes. Vous êtes à la fois désolé pour ce que vous avez fait et en même temps, vous justifiez votre comportement par le fait qu’ils l’ont « cherché » d’une certaine façon.

Vous ne supportez plus rien ni personne

  • Votre humeur se dégrade de plus en plus et vous vous retrouvez dans un état de plainte répétitives aux teintes pessimistes, négatives et dépressives. Ces plaintes sont d’autant plus chroniques que vous éprouvez le sentiment que votre entourage ne vous entend pas et qu’il ne vous comprend pas.
  • Votre malaise interne devient envahissant et colore tout votre univers intérieur en noir. Il vous arrive d’avoir des idées suicidaires dans les périodes les plus sombres avec des comportements à risque. Exemple : vitesse excessive au volant avec le secret espoir que ça se termine mal pour vous …
  • Votre estime de vous est au plus bas et vous avez le sentiment qu’il vous faut « faire plus pour être » à nouveau celui ou celle que vous étiez. Ce qui vous entraine dans une spirale infernale du « faire à tout prix » sans pour autant en avoir les capacités physiques et mentales. Exemple : si j’arrive à maintenir ma maison propre alors ça veut dire que je sers au moins à ça et que je suis une bonne mère. En même temps, je n’ai plus la force de ne rien faire, je ne suis donc bonne à rien au final.
  • Vous vous isolez de plus en plus de votre entourage, de vos amis, de votre famille. Vous n’avez envie de voir personne. Vous voulez juste qu’on vous laisse tranquille. Chaque rencontre vous épuise plus qu’elle ne vous ressource.

Chaque rencontre est un combat

  • Vous vous enfuyez dans des comportements qui peuvent devenir addictifs. Exemple : achats compulsifs, jeux, alcool, drogue, caféine, sport …
  • Vous êtes pris d’attaques de panique et d’angoisses qui deviennent difficiles à maitriser.
  • Vous avez un sentiment de perte totale de contrôle de votre vie, d’une perte de sens, d’être débordé en permanence. Avec parfois une envie de fuir tout ça pour ne plus jamais revenir.
  • Vous vivez des difficultés sexuelles. Exemple : pannes, désintérêt pour votre partenaire et pour l’acte sexuel en lui-même (même seul).

Je vous vois arriver d’ici… mais elle exagère ! Je ne suis pas si loin que ça. Je peux encore essayer un peu. Allez ! Rien qu’un peu, et après c’est promis, je m’arrête ! Ce n’est quand même pas une catastrophe si je termine ce truc. Je me reposerai après.

Un burn-out peut s'éviter

Et bien en fait si c’est grave ! Parce que tous ces petits dépassements de vos limites. Toutes ces petites entorses au respect de votre niveau de fatigue, de tension et de surmenage sont une excellente recette pour aller tout droit vers le burn-out. Si vous parvenez au burn-out, cet état critique où votre corps est tellement en surchauffe depuis tellement longtemps qu’il « active le disjoncteur principal » pour vous protéger de votre course folle à la performance. Il vous faudra compter votre récupération en mois et en année pour espérer retrouver votre niveau d’énergie initial. Et encore, ce n’est pas garanti que vous puissiez fonctionner totalement comme vous le faisiez avant votre burn-out.

Qui est touché par l’épuisement et le burn-out ?

Voici une caricature du candidat idéal à l’épuisement. Il s’agit de quelqu’un qui :

  • est un grand adepte des « il faut… » et des « je dois … » et beaucoup moins des « ça me ferait plaisir de … », « j’ai vraiment envie de … ».
  • a à cœur de bien faire son travail ou les tâches qui lui sont confiées et qui a tendance à s’y investir à 300 %.
  • aime aider les autres et faire plaisir
  • a tendance à être (très) perfectionniste et à aimer obtenir un niveau de qualité élevé
  • éprouve des difficultés à lâcher prise par rapport au niveau de résultat qu’il s’est fixé
  • aime relever les défis et se lancer dans de nouveaux projets
  • est passionnée et aime découvrir de nouvelles choses
  • a du mal à déplaire, à frustrer les autres par peur du rejet ou de l’abandon ou d’éventuelles difficultés relationnelles possibles.
  • éprouve des difficultés mettre des limites, du mal à dire non ou stop, aussi bien aux autres qu’à lui-même.
  • a tendance à faire passer les autres avant lui-même.
  • tend à perdre de vue son niveau d’épuisement ou du a mal à en tenir compte au moment opportun.
  • a tendance à vouloir se montrer fort et qui éprouve des difficultés à percevoir ses fragilités comme des forces plutôt que des faiblesses.
  • estime (de manière consciente ou non) que ça ne vaut pas la peine qu’il prenne soin de lui en s’accordant une pause parce qu’il y a plus urgent ou plus important à faire.
  • se sent indispensable dans son rôle (même s’il s’agit d’être mère ou père au foyer)
  • possède peu de loisirs ou d’activités réellement ressourçantes en dehors des tâches qui l’occupent habituellement.
  • se laisse facilement envahir par ce qui le préoccupe et tend à mélanger les sphères personnelles et professionnelles de sa vie.

Si vous vous retrouvez dans 80% de ces points, faites attention à vous, vous êtes sans doute un bon candidat pour l’épuisement. Je sais de quoi je parle, je suis moi-même une parfaite candidate pour ce type de fonctionnement !

Selon une étude menée par Securex  auprès de 1552 travailleurs belges en 2017, « le nombre d’employés belges présentant un risque accru de burn-out a augmenté de plus de moitié (il passe de 10 à 17%) en l’espace de trois ans. Ce sont surtout les 35-39 ans qui courent le risque le plus élevé« . Il ressort de cette étude que les ouvriers comme les employés encourent les mêmes risques, mais que les travailleurs à temps plein courent plus de risque.

Même si certains sont plus exposés que d’autres, tout le monde peut être donc être touché par l’épuisement ou le burn-out. Peu importe l’âge, le sexe, la classe sociale ou le type de profession exercée.

Elle peut toucher les parents, les travailleurs, les étudiants ou toute autre personne qui se consacre à 300 % aux tâches dans lesquelles elle s’engage, qui est soumise à un certain niveau de stress (qu’il soit positif ou négatif) sur une longue durée et qui a tendance à s’oublier au passage.

Très bien ! Je suis épuisé ! Je fais quoi maintenant ?

1)   En prendre conscience est la première étape.
Réaliser où vous en êtes est déjà une bonne nouvelle. Elle est l’étape incontournable qui va permettre un changement de comportement envers vous-même.

2)     Stoppez ce que vous êtes en train de faire et faite une pause
Aérez-vous le plus possible (oui en faisant vos pauses à l’extérieur) et mettez en perspective votre travail : « Qu’est-ce qui est vraiment urgent pour moi ? Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi ? » Et n’oubliez pas de vous mettre au centre de votre réflexion. Est-il urgent et important que vous preniez soin de votre santé ou préférez-vous être forcé d’aller faire un tour aux urgences, sans passer par la case départ et sans toucher 2000 euros ?

3)     Prenez rendez-vous avec votre médecin
Expliquez-lui votre situation et discutez-en avec lui. Avoir l’avis d’un professionnel de la santé vous permettra peut-être de réajuster plus rapidement et plus facilement certaines réflexions et certaines tendances dans lesquelles vous êtes actuellement enfermés. Oui, si vous êtes médecin, c’est également valable pour vous ! Vos patients … patienteront un peu, le temps que vous preniez soin de vous.

4)     Commencez tout doucement à être davantage bienveillant avec vous-même
Essayez de déléguer certaines tâches. Laissez-vous des moments où vous ne faites rien d’autre que profiter de la vie (regarder les nuages passer, vous balader, lire un livre … ) dans vos journées. Diminuez la pression que vous vous mettez en vous demandant : « comment est-ce que je pourrais faire pour mettre plus de plaisir et de joie dans chacune de mes journées ? » Si vous souffrez d’épuisement parental, essayez de voir quelles sont vos ressources pour pouvoir souffler quelques heures par jour (et permettre aussi à vos enfants d’en faire de même).

Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet

En savoir plus au sujet du burn-out

Voici quelques lectures :

  • Un témoignage de burn-out issus du Huffington post : » 10 choses que j’ai apprises de mon burn-out avant mes 30 ans ».

Pour ceux d’entre vous qui sont plus visuels, voici une vidéo qui synthétise quelques symptômes du burn-out

Et vous ? Où en êtes-vous dans votre niveau d’épuisement ? Est-ce que vous connaissez d’autres symptômes que ceux décrits ? Si oui lesquels ? Partagez-les dans les commentaires !

La semaine prochaine je vous propose des tests pour évaluer votre niveau d’épuisement. Ces tests ne remplacent en aucun cas un avis médical et ne doivent pas servir à poser un autodiagnostic. Ils vous sont partagés pour que vous puissiez avoir une idée de là où vous en êtes et si vos craintes à ce sujet sont ou non confirmées.

A très bientôt ! Et d’ici là, prenez soin de vous.

Photo : Unsplash

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